Pilot : Slide, génération Skins
Connaissez vous la série australienne Slide ? Ça tombe bien, moi non plus. Je viens juste de la découvrir. Les séries australiennes, anglaises ou canadiennes sont très intéressantes à regarder car si on y parle anglais, elles n’entrent pas dans le canevas figé des séries américaines grand public. Cette nouvelle série, Slide, tente de nous parler avec un certain réalisme de la jeunesse australienne, plus de 15 ans après Hartley cœurs à vif. Et mine de rien, cette jeunesse n’est pas si différente des lofteurs du lycée de Hartley. Au fond, c’est une évolution logique et très moderne vers la génération Z née avec un téléphone portable dans la main qui nous est présentée dans ce premier épisode.
Pour aller droit à l’essentiel, Slide est une série dans l’esprit de Skins, en moins trash. Et si les situations ne sont pas spécialement super originales, ça sonne authentique. Entre Ed devant passer la soirée de son 17e anniversaire entouré de sa famille bien intentionnée mais plus dans le coup et Scarlett dont les problèmes avec son père seraient les mêmes, riches ou pauvres. Le groupe formé à la suite de ce premier épisode est particulièrement hétéroclite. Aucun personnage n’a de vrais liens avec les autres alors qu’au fond, ils sont tous pareils. Des ados un peu paumés voulant s’amuser et détestant l’école. Des jeunes normaux en somme.
Je me demande quelle forme prendra la série au fil des épisodes, sans avoir forcément envie d’aller plus loin. A la manière de Skins et de la série anglaise As if ( Et alors en français, diffusé en France à l’époque de KD2A), je la vois bien reprendre à son compte le principe de un épisode, un personnage. Ça lui irait bien d’après ce premier épisode centré sur Ed et sur Scarlett dans une moindre mesure. Je serais aussi très curieux du destin de Slide chez nous, 90% de chances de ne jamais en attendre parler, sauf si un programmateur la sort de l’ombre pour la transformer en phénomène comme ça avait été le cas de Hartley sur France 2, il y a de cela des milliers d’années.
Peut être donc une série à découvrir alors que l’on serait vite passé à côté. ID Séries est aussi là pour ça. Comme Teenwolf, la série tombe au bon moment en plein été. Mon planning allégé m’a permis de découvrir par hasard Slide. Jetez y aussi un œil ou au moins à la vidéo promo accompagnée du classique Everybody’s got to learn sometimes.
Conclusion : Une petite série pour ados comme beaucoup d’autres. Sympathique, mais définitivement plus dans ma tranche d’âge.